Mi-temps.
Cela fait maintenant un peu plus d’an que je vis en Pologne. L’heure est au constat, à la réflexion. À y repenser, ma montre y bloque depuis un certain temps déjà. Néanmoins, mon attention se détourne inexorablement, car les arbres sont à nouveau feuillus, les rues ne désemplissent plus, j’ai ressorti mes chaussures de running… Pas de doute, l’été s’installe !
Mon bilan personnel côté professionnel est très positif, suffisamment d’ailleurs pour penser à la suite à donner à cette aventure. De nouveaux projets fort intéressants pointent ici le bout du nez, et vont vraisemblablement introduire de nouvelles perspectives pour bon nombre de mois à venir. Une participation de ma part est actuellement à l’étude, la clef étant nécessairement que chacun y trouve son intérêt. Je devrais être fixé sur une éventuelle prolongation de mon contrat d’expatriation dans les prochaines semaines…
Les loisirs ne sont pas en reste, et j’ai à nouveau profité des jours fériés du début du mois de mai pour aller randonner dans la partie montagneuse du sud du pays. Cette année, les Beskidy nous ont accueilli ma grande comparse et moi pour 4 étapes de marche sauvage, chaque jour à la recherche d’un itinéraire et d’un endroit où dormir. Découverte de la Kulasa (un plat local simple et Nourissant) et de l’accueil chaleureux qu’on vous réserve dans les maisons d’hôte, discussions d’usage et festival photographique… le tout agrémenté d’un temps particulièrement favorable. Une brillante sortie en dehors de la capitale en résumé ! Et aujourd’hui s’achève un week-end chaud, très ensoleillé, ponctué par Święto Saskiej Kępy, la fête du quartier qui englobe le secteur français de Varsovie, puis par mon baptême des concerts en plein air dédiés à l’oeuvre de Fryderyk Chopin, organisés de mai à août dans l’immense parc Łazienki. Qu’il est bon d’y fermer les yeux pour laisser le son du piano vous captiver paisiblement, hmmmm…
Je rentre ce week-end en France, probablement ma dernière visite avant les vacances que mon frère et moi nous attelons en ce moment à organiser pour la fin août. Au programme: la traversée de la Corse par le GR20 (!!). Nul besoin de préciser qu’après une longue période sans relâche digne de ce nom, l’idée d’aller fouler le célèbre chemin et bivouaquer au beau milieu des cochons sauvages m’emplit d’un enthousiasme d’enfant. Reste qu’il faudra faire preuve d’encore un peu de patience avant d’embarquer dans l’avion qui m’emmènera vers l’autre avion qui m’emmènera vers le bateau qui nous emmènera vers la navette qui nous déposera au début du GR.